Avez-vous déjà ressenti le besoin de prendre des vacances à votre retour de voyage ?
A force d’enchaîner les visites pour cocher les 10 incontournables à faire de votre guide, vous avez peut-être oublié de vous reposer.
Et si la prochaine fois, vous passiez au slow tourisme ?
Une façon de voyager autrement, qui incite à prendre le temps de découvrir une destination, à s’immerger dans une culture et des traditions, et à mieux comprendre les lieux que l’on choisit de visiter.
Une manière de mieux profiter de son séjour, mais aussi une façon plus éco-responsable de voyager : on vous explique pourquoi dans cet article.
L’origine du Slow
Le slow travel ou Slow tourisme né avant l’an 2000, s’inspire du mouvement slow food apparu dans les années 1980 en Italie.
A l’époque le slow food movement est né pour protester contre l’ouverture d’un fast-food à Rome. Son manifeste démarre par la phrase « mouvement international pour la défense et le droit au plaisir ».
Les adeptes du slow tourisme ont souhaité changer leur façon de découvrir le monde. Une manière pour certains de réagir au besoin permanent de toujours être pressé.
Aux antipodes du voyage en groupe organisé, où chaque minute de la journée compte, les slow-travellers choisissent de prendre leur temps pour tout et d’axer leur voyage sur la qualité plutôt que la quantité.
A l’heure du droit à la déconnexion, ils sont de plus en plus nombreux à se laisser tenter par ce style de vacances.
En pratique, comment voyager lentement ?
Le slow travel c’est une autre manière de voyager, mais aussi une philosophie à part entière.
Pour le mettre en pratique, inutile de faire un tour du monde d’un an, on peut très bien s’en inspirer pour des séjours dans son propre pays.
Avant de partir : choisir son parcours et limiter les étapes
Pour s’adonner au slow tourisme, la première étape consiste à choisir le temps qu’on consacrera à la découverte d’un lieu ou d’une région.
L’idée c’est de rester plus longtemps dans un endroit pour en apprécier tous ses recoins, voir même prendre le temps de vous y ennuyer.
Bref tout le contraire d’un circuit avec jeratetout.com
Concrètement, si vous partez en Thaïlande, vous pouvez limiter les étapes et ne pas vous contraindre à cocher toutes les cases de votre guide préféré, ou à ne passer qu’une nuit dans chaque ville où vous passez ;
Si vous restez dans votre pays, vous pouvez vous cantonner à une région pour y passer plus de temps. Ou faire le choix de partir plus longtemps : vous prendrez bien une petite semaine de plus, 😀 ?
Sur place : opter pour les transports doux
Le slow travel consiste à s’immerger complètement dans l’endroit visité pour mieux s’en imprégner et surtout mieux le comprendre.
Se déplacer fait partie intégrante du voyage, c’est une activité de découvert en soi. On ne se déplace pas seulement pour aller d’un point A à un point B.
C’est donc pour cela que les transports doux sont en général, les modes de déplacement préférés des slows travellers.
En voyageant en bus ou en train, on peut mieux apprécier le paysage qui défile, observer des scènes de vie, voire échanger avec les locaux, et cela participe au plaisir du voyage.
Une fois arrivé à destination, on privilégie le vélo, la marche, voire les randonnées à cheval.
Cela permet de s’arrêter au gré des rencontres, de découvrir des choses en dehors des sentiers battus, et de mieux profiter des lieux.
Quel logement choisir quand on est slow traveller ?
Le logement à adopter doit être en accord avec ses envies de liberté.
Le slow travellers qui restent par philosophie plus longtemps dans un endroit, optent souvent pour des hébergements qui leur offrent plus de flexibilité qu’un hôtel.
Les solutions d’hébergement bien pensées pour voyager en prenant son temps sont :
- Le gîte ou la location de vacances : pratique, loger en gite ou en location éco-responsable permet aussi de prendre le temps de faire les marchés locaux et de cuisiner soi-même.
- Les échanges de maison : de plus en plus prisée par les voyageurs, c’est une solution économique, qui permet de rallonger le temps de son voyage.
- Les séjours chez l’habitant : plus authentique, le homestay ou la chambre d’hôte, permet d’en apprendre plus sur la vie locale grâce aux échanges avec les propriétaires ;
Le slow travel passe aussi dans l’assiette
Bien manger en vacances signifie ici s’intéresser aux recettes gastronomiques locales mais aussi utiliser ce que l’on peut trouver sur place.
C’est aussi et surtout participer à l’économie locale, par exemple en visitant les cafés et les restaurants locaux, en se fournissant chez les commerçants du quartier et participer à la vie locale comme si on y habitait.
Slow tourisme et voyage responsable
Le slow tourisme est souvent considéré comme une forme de tourisme éco-responsable.
Il favorise un voyage en immersion, en respectant la nature, la culture et la population du lieu.
Le fait de privilégier les transports doux, limite aussi l’impact carbone lié au déplacement.
Cette forme de tourisme durable apporte un bénéfice à l’économie locale. On vit de la même façon que les locaux et on s’imprègne de leur art de vivre, de leur culture et de leurs traditions.
Avez-vous déjà adopté le slow tourisme en voyage ?Venez partager votre expérience dans les commentaires.