Le Wwoofing séduit de plus en plus de voyageurs à la recherche de vacances qui ont du sens.
Une forme d’écovolontariat, qui permet de conjuguer voyage et apprentissage des techniques agricoles biologiques, tout en donnant de son temps aux autres.
Dans notre article du jour, on décrypte en quoi consiste le woofing et on vous donne quelques conseils pour bien le pratiquer.
Qu’est-ce que le woofing ?
Né dans les années 1970 en Angleterre, le Woofing qui consistait au départ à proposer son aide aux fermiers bio du pays le temps d’un weekend, est aujourd’hui pratiqué partout dans le monde.
WWOOF, littéralement World Wide Opportunities on Organic Farms (Opportunités Internationales au sein de d’Exploitation Agricoles Biologiques) est un réseau international de mise en relation entre bénévoles et exploitants agricoles.
Toutes les fermes, vignobles, ou exploitations membres du réseau ont en commun d’être engagés dans le bio et dans des pratiques agricoles durables et respectueuses de l’environnement.
C’est une occasion pour un voyageur, de plonger au cœur des travaux de la ferme et de mettre la main à la terre en fonction de ses aptitudes et sans avoir besoin de s’y connaître.
Comment ça fonctionne?
Le Woofing c’est du volontariat en vacances, basé sur l’échange, et qui se veut gagnant-gagnant entre les exploitants et les bénévoles.
Concrètement, un Woofeur est un voyageur volontaire, qui s’engage à travailler sur l’exploitation.
L’exploitant, propose d’accueillir des volontaires et de leur apprendre les techniques de son métier.
L’hôte offre l’hébergement et le couvert, mais s’engage également et avant tout à vous transmettre ses connaissances en matière d’agriculture biologique et de préservation de l’environnement.
Selon le lieu, les volontaires participeront à de l’eco-construction, prendront part à la mise en place ou à la récolte des cultures, ou aux tâches relatives à l’élevage.
Pour faire du woofing en France ou à l’étranger, vous devrez :
- adhérer à la charte du collectif et cotiser à l’organisme de votre pays. Par exemple sur le site du réseau français Wwoof France.
- vous engager à donner 4 à 5 heures de votre temps chaque jour pour participer aux travaux de l’exploitation
- être dans une démarche volontaire et motivée d’apprentissage des techniques agricoles vertueuses et soucieux de la préservation de l’environnement.
En devenant adhérant au réseau WWOOF, vous pourrez accéder à l’ensemble des exploitations qui accueillent des voyageurs.
A noter :pour adhérer au réseau et devenir un woofer, vous devez être âgé de 18 ans minimum.
Pourquoi le woofing à la cote
Apprendre à planter, à récolter, à irriguer un terrain, s’initier à l’éco-construction ou s’occuper d’animaux, telles sont les propositions offertes par les fermes biologiques qui accueillent les Woofeurs.
Cette pratique est de plus en plus populaire auprès des voyageurs, qui y voient une opportunité d’immersion au cœur de la vie locale de la région qu’ils visitent, tout en participant et en aidant aux travaux et en gardant du temps pour découvrir les lieux, souvent en dehors des sentiers battus.
Le réseau Wwoof France a noté une hausse significative du nombre de demandes notamment chez les jeunes..
Alors que la communauté Woofer en France ne comptait que 1000 membres en 2007, elle compte désormais 13000 volontaires. Les 18-35 ans représentent 60% d’entre eux, mais les profils sont assez variés.
Parmi les candidats ont compte également des personnes désireuses de s’installer, qui le choisissent pour confirmer leur choix de reconversion.
Combiner voyage et écovolontariat
Le woofing permet d’allier voyage éco-responsable et apprentissage des techniques agricoles respectueuses de l’environnement.
Beaucoup de voyageurs y voient une manière de voyager autrement, de vivre une expérience plus authentique, ou encore une façon économique de partir dans un pays éloigné sur une longue période.
Que vous choisissiez de faire du Woofing dans votre pays où à l’autre bout du monde, il faut garder à l’esprit que ce n’est pas du coachsurfing à la campagne.
En partant en tant que woofeur, vous vous engagez à donner de votre temps 4 à 5 heures par jour et 5 jours par semaine sur toute la durée de votre séjour.
De même, l’exploitant qui vous accueille, lui s’engage à vous transmettre ses connaissances et à ne pas vous considérer comme un salarié de l’exploitation.
En début de séjour, vous vous mettrez d’accord sur le temps et les taches auxquelles vous participerez.
Et en cas de doute ou de problèmes, le réseau Woof dont vous êtes membres vous aidera à trouver une solution.
Le woofing est une forme de volontariat très appréciée aussi bien par les hôtes que par les voyageurs et est souvent décrit comme une expérience enrichissante par tous ceux qui le choisissent pour participer à la préservation de l’environnement en vacances.
Vous avez déjà fait du woofing ou vous prévoyez de le faire ? Venez en parler dans les commentaires